Couvrir le sol en hiver

La couverture du sol en prévision de l’hiver fut le thème de l’atelier de ce jeudi 11 octobre.

A cette période de l’année, il y a encore certaines graines et légumes à récolter sur les plantes mais ça devient de plus en plus calme et on sent que les choses se ralentissent. Les semis sont finis et même les mauvaises herbes pointent de mois en moins le bout de leur nez.

Nous avons donc encore récolté des graines de basilic (appliquez-vous car ces graines minuscules aiment se dérober sous vos doigts!) et nous avons décroché encore quelques tomates, bettes, panais, haricots, persil, potimarons, etc… Rassembler de la matière sèche dans le jardin était également une des missions du moment pour s’assurer que le compost durement renouvelé les semaines dernières ne manque pas de carbone et permettre la décomposition tranquille des déchets organiques en provenance de la cuisine.

L’après-midi était magnifique et on a pu profiter d’une belle lumière chauffante jusqu’à la fin de l’atelier alors qu’on prévoyait de discuter des quelques points théoriques à l’intérieur. On a vraiment toujours de la chance le jeudi après-midi.

Aline nous a expliqué pourquoi il était important de couvrir le sol à l’arrivée de l’hiver: lorsque le sol se refroidit, toute l’activité biologique du sol décroît par la même occasion et le sol est plus sujet de ce fait à l’érosion car il est moins capable de drainer l’eau et il s’assèche aussi plus rapidement. Semer de l’engrais vert, c’est-à-dire des plantes de la familles de légumineuses le plus souvent, comporte plusieurs avantages:

- le sol continue à être travaillé par les racines et s’enrichit par la même occasion en azote et/ou en carbone et/ou en minéraux pour permettre aux cultures de la saison suivante de puiser tous les nutriments nécessaires à leur croissance.

- cette couverture de sol ralentit la prolifération des mauvaises herbes à la fin de l’hiver.

- cela limite le ruissellement des pluies et donc l’érosion

Ensuite, les plantes seront fauchées à la fin de l’hiver et hachées finement pour être réintégrées au sol par voie de décomposition. De nouvelles plantes peuvent être semées et c’est reparti!

Très souvent, on conseille un mélange de plantes comme par exemple la vesce et le seigle, l’un permettant de fixer l’azote dans le sol, et l’autre d’apporter de la matière organique. Mais le choix se fait aussi en fonction des besoins du sol et de sa constitution. ( Un sol trop riche en azote va attirer les pucerons, un sol trop acide demandera un apport en chaux, etc…)

Voici quelques plantes utilisées comme engrais verts: épinard, fèverole, lupin, phacélie, sarrasin, trèfle blanc, incarnat, luzerne, lin bleu.

Contact:
Vinciane Cappelle – Coordinatrice de projet
T 02 229 38 57
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